Au-delà des caractéristiques techniques mentionnées sur le site Internet, les brochures ou encore les articles de presse, le témoignage d’une personne ayant eu un accident de moto avec l’airbag donne une autre dimension au système que nous avons élaboré chez In&motion.

Nous voulions partager avec vous le témoignage de Didier qui a chuté à 90 km/h, en allant au travail.

Témoignage d’un accident en moto

« Je me suis dit « ça y est, c’est fini pour moi » et au moment où je me suis retrouvé sur la route, j’ai été amorti par l’airbag, j’ai glissé sur 51 mètres (d’après vos analyses) et je m’en suis sorti sans rien à part quelques points de suture au niveau du bras. Et donc je voulais vous remercier d’avoir inventé ce système là parce que je ne suis pas sûr d’avoir été là aujourd’hui sans »

C’est par ces quelques mots que Didier commence le témoignage de son accident et déjà, les membres de la In&team présents lors de l’interview oscillent entre émotion et fierté. Les récits de chutes sont toujours très impressionnants et une question nous brûle les lèvres : es-tu remonté sur une moto depuis ton accident ?

« Après l’accident, ma moto a été déclarée épave. Mais oui, je suis remonté sur une moto et je roule tous les jours. Je reconnais que j’ai le bassin un peu bloqué quand même encore. J’ai eu vraiment peur. J’ai revécu cette chute : j’ai été projeté très haut en l’air, la chute sur le dos et la glissade pendant de nombreux mètres jusque sur la rambarde de sécurité m’ont vraiment imprégné.

Le fait de pouvoir me relever immédiatement et puis de me dire « je suis vivant » sincèrement, c’est une chose que l’on n’oublie pas.

Je travaille dans un bloc opératoire donc je sais au quotidien ce que c’est que les chutes à moto, j’en vois les conséquences tous les jours et je dirai simplement, et sans démagogie aucune, que ça devrait être un équipement qui fait partie du quotidien du motard. Parce que pour avoir vécu cet événement dans ma chair, je crois vraiment qu’aujourd’hui si je peux marcher c’est grâce à ça ! »

Pourquoi s’équiper d’un gilet airbag quand on roule à moto ?

En développant des systèmes de protection, nous sommes, chez In&motion, très sensibles à la sécurité et cela nous semble presque naturel de nous équiper mais la question que nous nous posons est « qu’est-ce qui fait qu’à un moment une personne veuille s’équiper ? »

« Alors d’abord, mon métier : je fais du bloc opératoire, de la chirurgie tous les jours, je suis plutôt dans l’anesthésie mais je vois ce que font les chirurgiens ; et la deuxième chose c’est que je fais 225 kilomètres par jour et j’ai quand même conscience que je ne suis pas un pilote malgré tout hein, je suis un père tranquille qui va au travail à moto. Et puis je ne suis pas non plus à l’abris d’un accident et j’ai une fille de 10 ans et je me dis que j’ai envie de rester vivant. »

Gilet airbag et confort

Pour qu’une protection soit efficace, il faut qu’elle soit portée et pour qu’elle soit portée, il faut qu’elle soit confortable et ergonomique. Cette phrase est la base de tout développement chez In&motion. Nous avons alors demandé à Didier son ressenti par rapport à l’usage du gilet au quotidien.

« Alors sincèrement, je le porte comme un gilet, c’est-à-dire sous mon blouson, je n’ai aucune conscience de l’avoir. J’arrive dans mon vestiaire, je le désactive, je repars, c’est devenu quasiment un réflexe comme quand je mets mon casque. Je n’ai aucune angoisse par rapport à cela. Je le mets comme un outil de travail quelque part et voilà ça ne change rien du tout.

Avant j’avais un filaire, je l’ai déclenché 3 fois à la suite ­­de fausses manipulations ; aujourd’hui je ne reviendrai pas en arrière alors merci d’avoir travaillé là-dessus, merci vraiment ! »

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