Sandra Gomez
¡ Bajo su sonrisa franca y sus ojos risueños se esconde una competidora excepcional !
Sandra terminó su primer Dakar este año, pero antes de la aventura del Dakar, ya tenía un destacado palmarés: Subcampeona del mundo de trial en 2016 y 2018, Campeona del mundo de Superenduro en 2016, primera mujer en terminar la Redbull Romaniacs en la categoría más alta (Oro) y primera mujer en salir desde la primera fila en la Redbull Erzberg Rodeo. Le invitamos a descubrir a esta talentosa mujer a la que estamos orgullosos de proteger.
Sous son sourire franc et ses yeux rieurs se cachent une compétitrice hors pair !
Sandra a terminé son premier Dakar cette année, pour autant, avant l’aventure Dakar, elle comptait déjà un palmarès hors du commun : vice-championne du monde de trial en 2016 et 2018, Championne du monde de Superenduro en 2016, première femme a terminer les Redbull Romaniacs dans la catégorie la plus élevée (Gold) et la première femme à partir de la première ligne au Redbull Erzberg Rodeo. Nous vous invitons à découvrir cette femme talentueuse que nous sommes fiers de protéger.
08/06/2022 – Photos & Vidéo: Alban Nieroz Studio – Temps de lecture: 10 min
¿Puedes presentarte?
Soy Sandra Gomez, tengo 29 años y soy de un pueblo en las montañas de Madrid. Empecé a montar en moto con tres años porque a mi padre le gustaban mucho las motos y a mi padre y a mi madre les gustaba mucho lo que la competición transmitía. Y entonces empecé a competir en diferentes deportes: en gimnasia rítmica, en esquí, en motos y lo que más me gustaba eran las motos, y al día de hoy me siguen encantando.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Sandra Gomez, j’ai 29 ans et je viens d’un village dans les montagnes de Madrid. J’ai commencé à faire de la moto à l’âge de trois ans parce que mon père aimait beaucoup les motos et que mes parents aimaient beaucoup ce que la compétition transmettait. Et puis, j’ai commencé à faire de la compétition dans différents sports : gymnastique rythmique, ski, moto. Ce que j’aimais le plus, c’était la moto, et je l’aime encore aujourd’hui.
¿Nos puedes hablar de la relación que tienes con las motos?
Para mí, las motos son toda mi vida, empecé desde que tenía tres años porque a mi padre le encantaba y también tengo un hermano más mayor (cuatro años más) que es piloto de motos entonces para mí las motos, es mi familia. Con mis padres y mi hermano pasamos tiempo juntos montando en moto y así empezó todo, siendo un juego, hasta llegar a ser la vida de los cuatro.
Peux-tu nous parler de ta relation avec les motos ?
Pour moi, les motos sont toute ma vie, j’ai commencé à l’âge de trois ans parce que mon père aimait ça et j’ai aussi un frère aîné (quatre ans de plus) qui est pilote de moto, donc pour moi les motos c’est comme ma famille. Avec mes parents et mon frère, nous passions du temps ensemble à faire de la moto et c’est ainsi que tout a commencé, comme un jeu, jusqu’à ce que cela devienne notre vie à tous les quatre.
¿A qué edad empezaste a montar en moto?
Empecé a competir cuando tenía unos seis años, luego paré de montar en moto, decidí ser esquiadora durante unos años, y a los 10 años me volví a montar en la moto en competiciones. Y al día de hoy, pues me encanta esa decisión que tomé con 10 años.
À quel âge as-tu commencé à faire de la moto ?
J’ai commencé à faire de la compétition quand j’avais environ six ans, puis j’ai arrêté de rouler, j’ai décidé de faire du ski pendant quelques années, et à l’âge de 10 ans, j’ai repris la moto en compétition. Et à ce jour, je pense que c’est la meilleure décision que j’ai prise quand j’avais 10 ans.
Cuando estás en competiciones, ¿cuáles son las emociones que te vienen?
Cuando compito para mí, es como estar en casa, es mi estado de confort. Todos los días me entreno para poder estar ahí, entonces es donde puedo sacar todas las cosas fuera y también reunir todas las que he ido cosechando para poder dar mi 100%. Digamos que tengo que estar totalmente para eso, y me encanta estar solamente concentrada en el día de la competición.
Lorsque tu es en compétition, quelles sont les émotions que tu ressens ?
Quand je participe à une compétition, pour moi, c’est comme être à la maison, c’est mon état de confort. Tous les jours, je m’entraîne pour être là, c’est là que je peux sortir tout ce que j’ai et aussi tout ce que j’ai rassemblé pour pouvoir me donner à 100%. Disons que je dois être totalement présente pour cela, et j’aime être concentrée le jour de la compétition.
Cuando fuiste por primera vez al Dakar, ¿Cómo fue? ¿Cómo lo has sentido?
El Dakar ha sido la competición quizás más grande que he hecho. Pero hasta llegar al Dakar, han habido muchas otras. Yo era una completa novata cuando llegué a Arabia, pero sentía en mi mochila que habían muchas carreras, y que todas ellas me iban a ayudar a poder afrontar el Dakar. Entonces, una parte de mí estaba cerrada, completamente, muy nerviosa, porque era algo desconocido, pero por otro lado, habían muchas carreras, muchas experiencias y entonces sabía que eso me iba a ayudar a poder hacer las dos semanas y poder llegar a metas si todo iba bien.
Quand tu es allée au Dakar pour la première fois, comment était-ce ? Comment te sentais-tu ?
Le Dakar était peut-être la plus grande compétition que j’ai jamais faite. Mais jusqu’au Dakar, il y en a eu beaucoup d’autres. J’étais complètement novice quand je suis arrivé en Arabie Saoudite, mais je sentais dans mon sac à dos qu’il y avait beaucoup de courses et d’entraînements et que ça allait m’aider à pouvoir faire le Dakar. Une partie de moi était complètement fermée, très nerveuse, parce que c’était quelque chose d’inconnu, mais d’un autre côté, il y avait d’autres courses, beaucoup d’expériences et puis je savais que cela allait m’aider à pouvoir faire les deux semaines et à pouvoir atteindre la ligne d’arrivée si tout se passait bien.
Nos puedes hablar de tu equipamiento ¿tienes alguna manía?
Soy un piloto que no tengo muchas manías. También he viajado mucho y ni siquiera las motos eran las mismas con las que yo entrenaba o siempre competía. Hago diferentes modalidades y tengo que adaptarme muy rápido a lo que venga. También creo que eso fue un punto a mi favor para poder preparar el Dakar en tan poco tiempo, y poder llegar preparada. Me quito todas las manías fuera y me monto en la moto. Siempre intento que todo esté bien en la moto, pero bueno no tengo manías.
Parles nous de ton équipement : est-ce que tu as des “manies”, des superstitions ?
Je suis une pilote qui n’a pas beaucoup de manies. J’ai également beaucoup voyagé et même les motos n’étaient pas les mêmes que celles avec lesquelles je m’entraînais ou avec lesquelles j’ai toujours concouru. Je pratique différentes disciplines et je dois m’adapter très rapidement à tout ce qui se présente à moi. Je pense aussi que cela a été un point en ma faveur de pouvoir préparer le Dakar en si peu de temps, et de pouvoir arriver préparée. Je me débarrasse de toute la folie de l’extérieur et je monte sur la moto. J’essaie toujours de m’assurer que tout soit correct sur la moto, mais je n’ai pas de manies.
¿Qué sentiste el día de la primera etapa del Dakar? ¿Puedes describirnos tus emociones antes de empezar?
El día de antes, nos dejaron viajar al prólogo y fue cuando realmente me di cuenta de que estaba allí. Y los meses que había estado trabajando para poder estar allí, que inconscientemente, habían sido muchos años y bueno alguna lágrima sí que se me cayó. Tenía mucha emoción y teníamos por delante 800 km de enlace. Decidí también darme un tiempo a pensar todo lo que había hecho para poder llegar allí, a todas las personas que estaban allí conmigo, no físicamente pero que me habían ayudado y bueno al día siguiente en la Prólogo, era un manojo de nervios pero una vez que me monto en la moto y salgo, todo cambia, es mi sitio, entonces me siento a gusto allí.
Qu’as-tu ressenti le jour de la première étape du Dakar ? Peux-tu nous décrire tes émotions avant le départ ?
La veille, ils nous ont permis de voyager jusqu’au prologue et c’est à ce moment que j’ai vraiment réalisé que j’étais là et les mois que j’avais passés à travailler pour être là, ce qui inconsciemment avait été de nombreuses années, bien sûr que j’ai versé quelques larmes. J’avais beaucoup d’émotion et nous avions 800 km de liaison devant nous. J’ai décidé de me donner un peu de temps pour penser à tout ce que j’avais fait pour y arriver, à toutes les personnes qui étaient là avec moi, pas physiquement mais qui m’avaient aidé et puis, le lendemain dans le prologue, j’étais une boule de nerfs mais une fois que je suis montée sur la moto et que je suis sorti, tout a changé, c’était ma place, je me suis senti à l’aise là-bas.
Tu equipamiento que hace parte de la preparación, te ayuda para sobrepasar la presión y hacer tu mejor carrera posible?
Hablando de la experiencia para llegar al Dakar es lo que te hace sentirte segura cuando estás ahí y también pues lo que engloba a todo aquello o las prendas nuevas, lo nuevo que has aprendido durante esos meses para llegar allí. Entre ello pues, las nuevas protecciones a las que tenía acceso que nunca había tenido y todo eso hace que yo me sienta mucho más segura encima de la moto aunque sea una modalidad nueva para mí con mucha más velocidad, pues sabía que estaba protegida tanto por la organización de una carrera, así tanto como el equipo que yo misma había sido capaz de formar.
L’équipement qui fait partie de ta préparation t’aide-t-il à surmonter la pression et à faire ta meilleure course possible ?
Par rapport à l’expérience du Dakar, c’est ce qui te fait sentir en sécurité quand tu es là-bas et aussi ce qui englobe tous les nouveaux vêtements, les nouvelles choses que vous avez apprises pendant des mois pour y arriver. Entre autres, les nouvelles protections auxquelles j’ai eu accès, que je n’avais jamais eues auparavant, me fait me sentir beaucoup plus en sécurité sur la moto, même si c’est un nouveau type de moto pour moi, avec beaucoup plus de vitesse, parce que je savais que j’étais protégé tant par l’organisation de la course ainsi que par l’équipe que j’avais pu constituer.
¿Nos puedes hablar de la “performance”? De siempre llegar al nivel más alto, ¿cómo lo haces?
El día a día de un motorista a veces es duro. Yo vengo de un trial, te tiene que gustar mucho y creo que yo misma cada día me voy motivando, busco nuevos retos, nuevas competiciones. Y bueno, el Dakar en sí, ya solo lo que significaba era una gran motivación y también pues el sumar nuevos equipos, nueva gente a toda esa mochila de carreras que iba haciendo. Y el día a día, pues tienes que trabajar muy duro, pero tú también ves los resultados y eso hace que te mantengas a raya cada día y te esfuerces al 100% cada día, entonces la recompensa va a ser muy grande si lo haces bien.
Peux-tu nous parler de la performance, de la recherche de performance ?
Le quotidien d’une motarde est parfois difficile. Je viens d’un milieu de trial, il faut aimer ça et je pense que je me motive tous les jours, je cherche de nouveaux défis, de nouvelles compétitions. Et puis, le Dakar en lui-même, c’est une grande motivation et aussi la possibilité d’ajouter de nouvelles équipes, de nouvelles personnes à toutes les courses que je faisais. Et au jour le jour, vous devez travailler très dur, mais vous voyez aussi les résultats et cela vous pousse à vous maintenir en ligne tous les jours et être à 100%, donc la récompense sera très grande si vous réussissez.
Llevaste el airbag por primera vez al Dakar porque había una norma. Si no hubiera esa norma lo habrías elegido también o no?
Si no hubiera una norma que hubiese que llevar el airbag, no lo sé si nos habríamos conocido. Pero después de haberlo usado, es de decir que lo agradezco y me siento más segura porque yo que vengo del hard enduro y es completamente diferente, allí no llevamos el airbag, quizás todavía, pero en una modalidad con tanta velocidad, con tantos imprevistos, creo que es algo que no depende de mí y me aporta una seguridad increíble. Yo nunca lo había usado y hasta la etapa 10 creo que no lo había usado, no sabía si era necesario y cuando me caí vi que era necesario.
Tu as porté l’airbag au Dakar pour la première fois parce qu’il y avait une règle. S’il n’y avait pas de règle, l’aurais-tu choisi ou pas ?
S’il n’y avait pas eu de règle obligeant à porter un airbag, je ne sais pas si nous nous serions rencontrés. Mais après l’avoir utilisé, je dois dire que j’en suis reconnaissante et que je me sens plus en sécurité car je viens du Hard Enduro et c’est complètement différent, là-bas nous n’avons pas l’airbag, peut-être pas encore, mais dans une discipline avec autant de vitesse, avec autant d’imprévus, je pense que c’est quelque chose qui ne dépend pas de moi et qui me donne une sécurité incroyable. Je ne l’avais jamais utilisé jusqu’à l’étape 10, je ne savais pas si c’était nécessaire et quand je suis tombée, j’ai vu que c’était nécessaire.
Llevas dos caídas con el airbag, como fueron?
Bueno, durante todo el rally tuve muchos sustos y sobre todo en unas cortadas caídas en plano, pero no sé cómo aguantaba agarrada a la moto y conseguía no caerme, y también me sorprendió mucho que el airbag no saltase en ninguna ocasión y que todo funcionase correcto. Cuando me caí, fueron llegando unas hierbas del camello, íbamos en polvo unos cuantos pilotos y cuando vi las hierbas frené, pero la moto se me empezó a ir de lado a lado, y finalmente, pues rodé. Pararon los pilotos pero estaba bien, no note nada, simplemente con las piedras que habían y las hierbas, yo no me hice nada, el airbag estaba inflado, quité las cremalleras de la chaqueta y del airbag, tarde nada en cambiar la botella y pude continuar. Y poco después, en una duna cortada, como me había pasado en otras ocasiones, pero la duna era más grande, pegue un plano y salí por delante. Entonces, ahí sí que pensé un poco “tenía que haber saltado o no”, y yo creo que sí, porque yo misma creo que me golpié con la moto, y además es que estaba muy contenta porque tardé dos minutos en cambiar la botella y veía que ante todo era mi seguridad lo que primaba !
Tu as eu deux chutes avec l’airbag, peux-tu nous les raconter ?
Eh bien, pendant tout le rallye, j’ai eu beaucoup de frayeurs, notamment lors de quelques chutes à plat, mais je ne sais pas comment j’ai réussi à m’accrocher à la moto et à ne pas tomber, et j’ai aussi été très surprise que l’airbag ne se déclenche à aucune occasion et que tout fonctionne correctement. Quand je suis tombée, nous étions dans la poussière et quand j’ai vu les mauvaises herbes, j’ai freiné, mais la moto a commencé à aller d’un côté à l’autre, et finalement, j’ai fait un tonneau. Ils ont arrêté les pilotes mais j’allais bien, je n’ai rien remarqué, juste les pierres et les mauvaises herbes, je ne me suis rien fait, l’airbag était gonflé, j’ai enlevé les zips de la veste et de l’airbag, il ne m’a pas fallu longtemps pour changer l’Inflator et j’ai pu continuer. Et peu après, dans une dune coupée, comme cela m’était arrivé à d’autres occasions, mais la dune était plus grande, j’ai fait un saut et suis passée par-dessus la moto. Ensuite, je me suis demandée si l’airbag aurait dû se déclencher ou pas, et je suis sûr que oui car je pense m’être cogné avec la moto. J’étais aussi très contente car cela m’a pris deux minutes pour changer l’Inflator et j’ai pu voir que ma sécurité était la chose la plus importante!
Y ahora cual es tu visión del airbag?
Bueno, yo soy un piloto de rally con muy poca experiencia, tan solo un Dakar y unos meses previos de entrenamiento. Creo que todo tiene una evolución, yo personalmente me he quedado muy satisfecha en cómo funciona hasta ahora, principalmente porque me da mucha seguridad de poder ir rozando mi límite y el airbag acompañando ese límite, y cuando le sobrepasé, el airbag le sobrepasó conmigo y entonces funcionó.
Et maintenant, quelle est ta vision de l’airbag ?
Je suis une pilote de rallye avec très peu d’expérience, juste un Dakar et quelques mois d’entraînements avant. Je pense que tout a une évolution, je suis personnellement très satisfaite de la façon dont il fonctionne jusqu’à présent, principalement parce que cela me met en confiance de pouvoir frôler la limite et de savoir que l’airbag m’accompagne si jamais je viens à la dépasser. Quand ça m’est arrivé, j’avais l’airbag avec moi et il a bien fonctionné. »
Al principio cuando salió el airbag tenías confianza con él? Tener un airbag cambió tu manera de pilotar o lo olvides completamente?
Cuando voy en la moto, la verdad es que me olvido completamente del airbag. Al principio, cuando me lo ponía, era un poco más pesado que otros equipos, pero cuando vas encima de la moto, se te olvida y sobre todo es cómodo. Es curioso porque yo competí en el rally de Marruecos, tuve alguna caída, pero lenta, y el airbag no había saltado, tampoco pienso que lo hubiese necesitado y en el Dakar cuando iba no sabía si funcionaba o no, y yo misma me reía un poco, no sé si funciona porque tampoco me he caído, y cuando he tenido sustos pues yo estaba bien. En esa etapa, sí que me caigo, sí que saltó, y me dió una seguridad de cara a ese día, a los días siguientes, y ver lo rápido que cambiaba la botella, que parece una tontería, pero para nosotros es importante porque tú vas deprisa porque quieres quitarle tiempo. Yo lo tengo claro, lo primero soy yo. Me quiero mucho y eso me dió mucha confianza de que realmente cuando yo le necesitaba, estaba ahí, y cuando no pues iba a gusto, no me complicó nada.
Quand l’airbag est sorti, avais-tu confiance en cet équipement ? Le fait d’avoir un airbag a-t-il changé ta façon de piloter ou pas ?
Quand je suis sur la moto, la vérité c’est que j’oublie complètement l’airbag. Au début, quand je l’ai mis, il était un peu plus lourd que les autres équipements, mais quand on est sur la moto, on l’oublie et surtout il est confortable. C’est curieux parce que j’ai participé au rallye du Maroc, j’ai eu une petit chute, mais très lente, et l’airbag ne s’est pas déclenché, je ne pense pas que j’en aurais eu besoin et au Dakar, quand j’y suis allée, je ne savais pas s’il fonctionnait parce que je n’avais pas eu de chute non plus, et quand j’ai eu une frayeur, j’allais bien. Sur cette étape quand je suis tombée, il s’est déclenché et ça m’a donné un sentiment de sécurité pour les jours suivants et en plus on peut changer l’inflator à une vitesse incroyable, ce qui semble idiot, mais pour nous c’est important parce qu’il faut aller le plus rapidement possible. C’est clair pour moi, la première chose c’est moi. Je tiens beaucoup à ma vie et cela m’a donné beaucoup de confiance, car lorsque j’avais vraiment besoin de lui, il était là, et lorsque je n’en avais pas besoin, il me mettait en confiance, il ne me compliquait rien.
¿Qué le dirías a una persona que tiene algunas dudas en equiparse con un airbag?
Yo que soy un piloto de diferentes modalidades, creo que si me estás preguntando si deberías llevar el airbag o no, pues en el rally, o en la moto, de campo de trail en ese aspecto creo que han avanzado un nivel con respecto a lo demás, y a tu cuerpo le añades mucha velocidad también entonces creo que es un producto que es como el casco, ya deberías de llevarlo.
Qu’est-ce que tu dirais à une personne qui hésite à s’équiper ?
Je suis une pilote de différentes disciplines, je pense que si vous me demandez si vous devez porter un airbag ou pas, pour le rallye ou la moto de trail, je pense qu’ils ont avancé d’un niveau par rapport au reste, et en plus vous ajoutez beaucoup de vitesse donc je pense que c’est un produit qui est comme le casque, vous devriez déjà le porter.
¿Cómo ves tu futuro?
Bueno, mi idea de futuro o corto futuro sería volver al Dakar. Me encantaría, porque lo he hecho en sprint en tan solo meses y ahora tengo mucha experiencia, he aprendido mucho, iba apuntando cada día y me encantaría volver. El airbag por supuesto que irá conmigo si voy a usarlo en otras modalidades, y mi carrera, por ahora, la sigo compaginando hard enduro y como digo, ojalá otro Dakar, y seguiré en el camino de la mano con el airbag.
Bueno dentro de 5, 10 años me veo con algún Dakar más, con algún reto más conseguido en el hard enduro y también, por qué no, en el trial pero igual también me veo con familia y no lo sé, soy una persona a la que le gusta vivir el presente y ya está, estamos aquí, estamos ahora y trabajo para las carreras que están en el próximo cercano futuro y me gusta. Dentro de unos años, me compraré una casa, tener una familia y seguramente seguiré compitiendo aunque, a lo mejor, no a nivel tan mundial, pero las competiciones, es lo que por ahora más me gusta y creo que eso puede ser que no cambie.
Comment vois-tu ton avenir ?
Ma vision du futur ou du futur à court terme serait de retourner au Dakar. J’aimerais bien, parce que je l’ai fait en sprint en quelques mois seulement et maintenant j’ai plus d’expérience, j’ai beaucoup appris, et j’aimerais bien revenir. L’airbag m’accompagnera bien sûr si je dois l’utiliser dans d’autres disciplines, et ma carrière, pour l’instant, je continue à la combiner avec du Hard Enduro et comme je le dis, j’espère un autre Dakar, et je continuerai main dans la main avec l’airbag.
Dans 5, 10 ans, je me vois avec un autre Dakar, avec un autre défi relevé en Hard Enduro et aussi, pourquoi pas, en trial mais peut-être que je me vois aussi avec une famille, je ne sais pas, je suis une personne qui aime vivre dans le présent et c’est tout, nous sommes ici, nous sommes maintenant et je travaille pour les courses qui sont dans un avenir proche et j’aime ça. Dans quelques années, j’achèterai une maison, j’aurai une famille et je continuerai probablement à faire de la compétition, même si ce n’est pas au niveau mondial, mais la course est ce que j’aime le plus pour le moment et je ne pense pas que cela changera.
Y dentro todos estos proyectos, esta visión, cuáles son las cosas que te permiten ir en esta dirección y tener confianza para realizar este futuro?
Las cosas que me hacen tener una tranquilidad de que el futuro irá bien, pues parece mentira, pero también es el deporte, también son las carreras. Creo que mi vida seguirá involucrada en ellas y mi familia que es parte de ese equipo: mi pareja, mis padres, mi hermano, todos ellos hacen que el futuro parezca más una autopista, aunque luego hagamos 1000 caminos, para llegar, pero todo lo que he creado en estos años de deportista, creo que me va a seguir acompañando, aunque no sabemos si será dentro de yo seguir siendo atleta o no, pero que va a estar ahí, esto no se puede borrar, es parte de todo.
Et dans tous ces projets, et cette vision, quelles sont les choses qui te permettent d’aller dans cette direction et d’avoir la confiance nécessaire pour réaliser cet avenir ?
Les choses qui me permettent d’avoir la certitude que l’avenir se passera bien, ça paraît incroyable, mais c’est aussi le sport, les courses. Je pense que ma vie continuera à y être impliquée et ma famille fait partie de cette équipe : mon partenaire, mes parents, mon frère, ils font tous en sorte que le futur ressemble plus à une autoroute, même si nous prenons ensuite 1000 routes pour y arriver, mais tout ce que j’ai créé au cours de ces années de sportive, je pense que cela continuera à m’accompagner, bien que nous ne savons pas si je continuerais à être une athlète ou non, mais cela sera là, cela ne peut pas être effacé, cela fait partie d’un tout.